Hello, hello!
Voici les photos de la petite semaine au Mexique:
Vue de la chambre de l'hotel Barcelo Tucancún, option vue sur la mer des Caraïbes plutôt que sur le parking!
Admirez ces bleus de mer!! Et la piscine avec le bar à volonté!
Un petit panorama de la chambre: le taux d'humidité élevé est responsable de ce voile "laiteux". Ca ne vient pas du plongeon forcé de mon appareil photo dans les eaux
d'un lac québécois, non non... (cliquer pour agrandir)
Voici un plan Googoole Maps pour apprécier les alentours.
HDR - Voici le lever du soleil vers 6h30, en video ça rend mieux...
HDR - Une photo "reboot": la même qu'en République dominicaine. La tempête
approche!
HDR - Ca n'empêche pas les joueurs de beach volley de continuer!
HDR - Belle plage hein?
Direction, une "cénote" sur notre route de Chichén Itzá.
Les cénotes (du maya dz'onot via l'espagnol cenote) sont des gouffres ou avens remplis d'une couche
superficielle d'eau douce et parfois d'une couche inférieure d'eau de mer (s'ils communiquent avec l'océan par des failles ).
On les trouve en Amérique du Nord et centrale, et plus particulièrement dans la péninsule du Yucatán au Mexique.
Ils font office de puits naturels qui peuvent atteindre plusieurs dizaines de mètres de profondeur.
Les cénotes sont produits par un phénomène de dissolution et d'effondrement des terrains calcaires situés au-dessus d'un réseau
souterrain de grottes et rivières. On les trouve tant dans des endroits pittoresques dans la jungle (Celestún, Yucatán) qu'en ville (Valladolid, Yucatán).
Dans le Yucatán, un anneau de cénotes se trouve disposé de manière concentrique autour du cratère de Chicxulub, aussi impute-t-on sa formation à la météorite tombée il y environ 65 millions d'années — celle dont on suppose
qu'elle a provoqué (indirectement) l'extinction des dinosaures.
HDR - Les Mayas considéraient ces puits comme un moyen de communication avec les dieux de l'infra-monde, le gouffre représentant une bouche.
Ils étaient utilisés comme réserve d'eau douce, mais aussi comme lieu de culte dans lesquels étaient jetées des offrandes ou des
victimes sacrificielles.
Passage obligé de l'excursion, le resto-spectacle, où l'on comprend mieux pourquoi les Mexicains finissent tous serveurs à New
York...
Chichén Itzá est une ancienne ville maya
située entre Valladolid et Mérida dans la péninsule du Yucatán, au Mexique. Chichén Itzá était probablement le principal centre religieux du Yucatán et reste aujourd’hui l’un des sites
archéologiques les plus importants et les plus visités de la région. Le 7 juillet 2007, l'endroit a été désigné comme l'une des sept nouvelles merveilles du monde après un vote organisé par la New Seven Wonders Foundation.
La présence d'une cité maya à cet endroit est due à la présence de deux puits naturels (cénotes) qui constituaient un trésor
inestimable dans cette région dépourvue d'eau. Le site doit d'ailleurs son nom à cette source d'eau souterraine : Chi signifie « bouche » et Chén, « puits » . Itzá
(« sorcier de l'eau » en maya yucatèque) est le nom du groupe qui, selon les sources ethnohistoriques, constituait la classe dirigeante de la cité.
Nous voici dans le secteur nord, parfois appelé «Nouveau Chichen», aux bâtiments plus imposants, qui ressemblent à ceux du
Mexique central, et plus particulièrement Tula, la capitale des Toltèques.
Le serpent à plumes ou Kukulkán,
veille sur l'entrée du Grand Terrain de Jeu de Balle.
Il s'agit effectivement non seulement du plus grand terrain de jeu de balle de Chichen Itzá - qui en compte treize, mais du plus
grande de toute la Mésoamérique . Les dimensions exceptionnelles du
Grand terrain de jeu de balle de Chichén Itzá amènent les archéologues à penser qu'il s'agissait ici plus d’une cérémonie que d’un sport. On pense, en s'appuyant notamment sur les grandes
fresques en bas reliefs qui entourent le terrain, que lors des grandes fêtes une équipe représentant les forces de l'inframonde (symbolisées par des jaguars) affrontaient une équipe représentant
la lumière (sous la forme d'aigles) avec une balle en caoutchouc.
John Lloyd Stephens fut le premier à
identifier une structure qu'il baptisa «Gymnase» ou encore «Court de tennis». sa disposition lui rappela celle d'une structure semblable, équipée d'anneaux, à Uxmal, qu'il pensait destinée à des «jeux publics». Il fit ensuite le rapprochement avec un texte du chroniqueur espagnol Herrera décrivant le «tlachtli»,
le jeu de balle tel qu'il était pratiqué par les Aztèques à l'époque de la
conquête espagnole.
Passer la balle en caoutchouc dans l'anneau en ne s'aidant
uniquement des coudes, genous et épaules restait exceptionnel. Les points étaient comptés comme au volley, en renvoyant la balle dans le camp adverse.
Le terrain de pelote présente des caractéristiques acoustiques surprenantes. Si l'on produit un son (par exemple en claquant dans
ses mains) à droite du terrain, on peut entendre 7 échos. De l'autre côté, en se positionnant à la gauche, on peut entendre 9 échos. Les chiffres 7 et 9 étaient magiques pour les Mayas et
apparaissaient fréquemment dans les structures des constructions de cette civilisation.
Pour obtenir 7 ou 9 échos, les architectes mayas jouaient sur la taille des pierres utilisées sur les murs latéraux du
Grand Terrain de Jeu de Balle. Ici, elles sont plus grandes à droite qu'à gauche hors champ.
Le match pouvait s'étendre sur plus d'un jour et selon les explications des guides sur place, la tête du capitaine de l'équipe
gagnante était tranchée par le capitaine de l'équipe perdante. Pour les Mayas, c'était un grand honneur ; la tête était ensuite empalée dans le mur prévu à cet effet juste à côté du stade de
pelote.
Le jeu de balle s'appelait "pok-ta-pok" en maya. Besoin d'un dessin?
Le site pullule d'iguanes, appelé "maya chicken", soit poulet
maya. On peut aussi l'utiliser dans l'expression "j'ai la chair d'iguane"...
Voici l’observatoire (également appelé caracol ou escargot en espagnol).
Il fait face à la grande pyramide et permettait aux Mayas d’étudier le mouvement des étoiles dont ils avaient une
connaissance très précise.
Il permet aussi de voir la planète Vénus attribuée au dieu Kukulcan (Dieu principal Maya).
Situé dans le secteur Sud de la zone archéologique, voici Las Monjas, "le quadrilatère des Nonnes".C'est un des édifices les plus
imposants, si ce n'est le plus grand de Chichen Itza...
Toujours dans la même zone, voici l'Ossario ou "Tombe des Grands Prêtres" Son architecture est semblable à celle du Castillo, que
vous découvrirez plus bas dans ce blog.
Il utilise le même motif du serpent des montagnes.
On s'aperçoit ici qu'il ne possède que 7 niveaux contre 9 pour "El Castillo".
"La Iglesia", l'église, se situe à côté de Las Monjas, dans le secteur Sud. L'édifice est conçu et sculpté à partir de centaines
de petites pierres, assemblées tel un puzzle géant.
Malgré son âge avancé, La Iglesia est un des bâtiments les mieux conservés de cette zone sud.
Le Templo de los Tableros (Temple of the Panels), situé juste au sud d'El Caracol, tient son nom des panneaux sculptés en haut.
Le temple était autrefois recouvert par une structure beaucoup plus grande, dont il ne reste que des traces...
L'accès aux bâtiments et édifices a été interdit en 2007 afin de conserver le site, très touristique.
La fresque sur le haut du bâtiment est typique de l'art sculpté de l'époque.
On se rend bien compte de la pente qui frôle la
verticale!!
La "Casa Colorada" ou Maison Rouge a été construite entre 600-900 av. JC et doit son nom aux traces de peinture qui jadis
ornaient ses murs intérieurs.
Ce temple domine encore quelques structures plus ou moins ruinées, dont au nord, la maison du cerf. Cette dernière a reçu ce nom
car, selon la tradition, il y avait sur l'un des murs intérieurs une peinture de cerf.
Le temple des guerriers du jaguar possède des fresques qui relatent la conquête de la péninsule par les Toltèques. L'entrée du temple (interdit au public) qui est construit sur une pyramide est délimitée par deux magnifiques piliers, posés sur
deux énormes têtes de serpents et précédés par un chaac-mool que l'on ne voit malheureusement pas sur cette photo. Tout près du temple des guerriers se dresse le temple des mille colonnes,
chacune d'elles étant taillée en forme de serpent à plumes.
Tout comme El Castillo, le Temple des Guerriers a été construit par dessus un temple plus vieux.
Les sculptures jumelles que l'on peut apercevoir de part et d'autre du sommet, sont typiques de l'influence Toltèque sur les
Mayas et des dessins quasiment identiques de Kukulcan peuvent être trouvés sur le Temple des Jaguars ou sur le portique du temple supérieur du Castillo...
HDR -
L'édifice le plus important et le plus spectaculaire du site est une grande pyramide en terrasses, appelée Castillo (château en castillan) par les conquistadors espagnols.
D’une hauteur de 24 mètres du sol à la plateforme supérieure, il ne s’agit pas de la plus haute de la région (elle est par
exemple moins élevée que celle de Uxmal, haute de 40 m) mais c'est celle qui est dans le meilleur état de conservation (il n'est
d'ailleurs plus possible de grimper jusqu'au sommet, et ce, depuis 2007, dans un esprit de conservation et la dangereuse descente qui a été fatale à une touriste américaine).
À son sommet se trouve un petit temple en bon état de conservation qui contient un trône de pierre sculpté en forme de jaguar aux
yeux de jade auquel fait face un chac-mool, sur lequel on déposait des offrandes. Un tunnel très étroit dont l’entrée est située sous
l’escalier permet d’y accéder.
La partie ouest ici, a été restsurée à la fin des années 1920 et au début des années 1930.
La pyramide a une base carrée et une vocation calendaire. En effet, la civilisation maya a développé à un degré très avancé
l’astro-architecture qui consiste à allier les connaissances astronomiques au savoir-faire architectural.
Ainsi, la pyramide présente quatre faces chacune divisée en neuf plateaux et portant quatre escaliers ayant chacune 90
marche.
Cette partie du Castillo n'a pas été restaurée et témoigne de l'état dans lequel le site fut découvert.
La seule face différente de toutes les autres est la face Nord, qui comporte deux petites ouvertures sur le côté. Lorsque l'on
frappe des mains, un cri d'oiseau en revient.
Avec un soubassement carré de 55 m, 9 corps échelonnés symbolisant l'inframonde, (les limites du monde des morts), El Castillo
est entouré de 4 escaliers de 91 marches (91 x 4 plus la plate-forme = 365, soit le nombre de jours de l'année solaire). Ses 18 terrasses sont les mois du calendrier maya, et chaque façade révèle
52 tableaux, un pour chaque année du cycle du calendrier.
La grande pyramide fut érigée par-dessus une plus petite, préexistante: en 1936, les archéologues ont retrouvé cette
substructure enfouie sous l'édifice que les touristes admirent actuellement.
On aperçoit ici les 9 niveaux, correspondant aux 9 inframondes du calendrier maya.
La légende veut qu'à la fin du Xe siècle, Chichén Itzá ait été occupée par les Toltèques conduits par le légendaire Quetzalcoatl,
le Serpent à Plumes, chassé par une faction rivale de la capitale toltèque, Tula, au nord de l'actuelle Mexico. Le Castillo, attribué à ces étrangers, présente des innovations architecturales qui
tournent autour du thème du Serpent à Plumes. L’orientation et la construction de la pyramide sont telles qu'au moment précis des équinoxes de printemps et d'automne, le soleil produit avec les
arêtes de la pyramide une ombre portée qui font croire que les grosses têtes de serpents au pied des escaliers de la pyramide sont prolongées par le corps ondulé du Kukulcan.
En de nombreux endroits, on peut déceler des traces de peinture qui révèlent que contrairement à l’aspect uniformément gris que
le site nous propose de nos jours, il avait été autrefois peint dans des couleurs vives.
Photo inespérée mais une de mes préférées!
Les escaliers ont un angle de 45 degrés!! La pente des escaliers est assez raide et si l’ascension pose généralement peu
de problème, le vertige contraint fréquemment les visiteurs à s’aider d’une corde installée spécialement à cet effet pour la descente (avant 2007).
BONUS HDR:
Merci de votre lecture et à bientôt pour la suite au Mexique!!